Cette note est issue des échanges du groupe de travail de l’Alliance pour la décarbonation de la route (ADR) dédié à l’optimisation des transports du quotidien.
Dans le but de réduire les émissions de CO2 de la route, l’ADR propose de soutenir « l’optimisation et la mutualisation du transport de passagers » : c’est-à-dire développer un bouquet de services à forte capacité et/ou forte granularité pour les déplacements de 10 à 80 km, distances où le véhicule individuel domine massivement les flux quotidiens.
Cette note considère les leviers de décarbonation apportés à la fois par l’optimisation de l’usage de la voiture (meilleur taux d’occupation des véhicules) et le report vers le transport collectif sur route (report modal de la voiture individuelle vers l’autocar et l’autobus). Par ailleurs, nous intégrons les modes actifs (principalement vélo musculaire et à assistance électrique) dans le périmètre de notre réflexion.
Nous formulons tout d’abord un diagnostic du problème, qui débouche ensuite sur des recommandations. Conscients que ces recommandations s’inscrivent dans un contexte budgétaire tendu, l’ADR a le souci de mettre en débat des dispositifs « sobres » en ressources publiques et susceptibles de concourir efficacement à l’atteinte des objectifs environnementaux (CO2, qualité de l’air, …) et à la cohésion économique et sociale.